Création de votre première interface avec TeXmacs

Pour créer votre première interface avec TeXmacs, nous vous recommandons de suivre les étapes suivantes :

  1. Créez une option –texmacs dans votre programme. Elle sera utilisée pour appeler votre programme dans TeXmacs.
  2. Modifiez vos routines de sorties de telle manière que les sorties soient envoyées à TeXmacs lorsque votre programme est lancée avec l'option –texmacs.
  3. Créez un script mycas dans votre PATH qui lancera votre programme avec l'option –texmacs.

Après avoir fait cela, votre programme sera accessible sous le nom de Mycas via TexteSession. Nous vous expliquerons plus loin comment afficher votre système sous son vrai nom, comment le personnaliser et comment intégrer l'interface dans la distribution officielle de TeXmacs.

En général, l'étape 2 est la plus compliquée et le temps passé dessus dépend de l'architecture de votre système. Si vous créez des routines de sortie bien pensées (y compris les routines pour afficher les messages d'erreur), il vous suffira de les modifier conformément à l'exemple mycas et de réutiliser des routines de sortie LaTeX fournies par la plupart des systèmes.

Actuellement, LaTeX n'est implémenté que comme format de transmission standard de formules mathématiques, car c'est le format le plus utilisé. Nous avons prévu d'implémenter plus tard des formats plus sûrs du point de vue sémantique. Ne perdez pas de vue non plus que vous pouvez envoyer vos sorties sous forme d'arbre.

Néanmoins, nous avons enrichi le format LaTeX standard des commandes \* et \bignone qui servent à la multiplication et à la fermeture des grands opérateurs. Ceci permet de faire la distinction entre :

    a \* (b + c)

(ou a multiplié par b + c) et :

    f(x + y)

(ou f appliqué à x + y). De même, dans :

    \sum_{i=1}^m a_i \bignone + \sum_{j=1}^n b_j \bignone

la commande \bignone est utilisée pour spécifier le domaine d'application des opérateurs \sum.

Il s'avère que l'utilisation systématique des commandes \* et \bignone, ainsi que de sorties LaTeX correctes pour les autres constructions, permet a priori de donner une signification claire à votre sortie. Par exemple, on peut ainsi écrire des routines supplémentaires pour couper et coller des formules entre systèmes différents.

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